Changer de métier à 50 ans ? Un jeu d’enfant !

Changer de métier à 50 ans est plus facile que vous ne vous l’imaginez, en fait c’est même un vrai jeu d’enfant.

La grande majorité des salariés veulent se reconvertir, peu le font et encore moins de quinquas (source Nouvelle Vie Pro ).

Aujourd’hui les excuses des plus de 45 ans pour ne pas apporter un changement à leur vie professionnelle tournent généralement autour de :

  • Je suis trop vieux.
  • Un changement de carrière bouleverserait ma vie.
  • Je ne sais pas quelle est la chose parfaite à faire.
  • Ma carrière actuelle est bien trop avancé pour que je change.
  • Je ne serai pas aussi bon dans un nouveau métier.

Ces raisons sont bien entendu toutes valables, c’est notre façon de voir les choses dans un monde d’adulte, en même temps c’est un peu normal dans une seconde partie de carrière, vous êtes un adulte !

Changez de métier à 50 ans serait donc si difficile voir impossible ?

Peut-être, à moins que…

… vous ne voyez plus les choses d’un point de vue d’adulte, et si vous redeveniez l’enfant de 5 ans que vous avez été ?

UN ENFANT COMMENCE PETIT

Souvenez-vous, quand vous étiez enfant et que vous vouliez faire quelque chose de nouveau, comment vous y preniez-vous ?

  • Pour commencer vous aviez une envie, envie de cette nouvelle chose.
  • Ensuite vous agissiez, sans trop réfléchir, vous avanciez vers votre envie.
  • Et pour finir vous y alliez petit peu par petit peu.

Prenons l’exemple du vélo. Nous avons presque tous connu ça, homme ou femme. Vous pouvez même le vivre maintenant avec vos enfants.

Voyez Antoine qui veut apprendre à faire du vélo, pas pour gagner le tour de France, non, juste pour se déplacer et s’amuser avec ses copains !

Il apprend avec des roulettes. Ca l’amuse beaucoup, il aime bien ça.

Et un jour son père les lui enlève. Antoine est tout fier, et Il en fait sans avec son père à côté, toujours prêt à le ratrapper au cas ou.

Et puis il demande à son père de le laisser essayer et il essaye. Il tombe et pleure.

Sa mère accourt pour le consoler, en engueulant au passage son père et le traitant d’irresponsable.

Antoine lui dit que ça va, que c’est pas grave, il est grand !

Il remonte sur le vélo, pas grave, il va y arriver.

Il se met à faire du vélo tout seul, il est trop heureux, il se sent libre !

Puis Antoine se met à aller chercher le pain avec, et il trouve ça sympa, il se promène et aide ses parents, il se sent fier et responsable.

Les week ends il fait de longues balades avec ses copains d’école, il crée des liens.

Et il grandit en aimant toujours faire du vélo, à tel point qu’il s’inscrit dans un club et se met à faire de petites compétitions le week-end.

Antoine a maintenant 50 ans, il fait toujours du vélo, ça lui permet de rester en forme. Il est président du club avec lequel il a eu quelques heures de gloire dans sa région.

Ca lui a d’ailleurs permis de rencontrer beaucoup de monde, comme son employeur actuel.

Ca lui a aussi ouvert les portes du conseil municipal, avoir un sportif, même du dimanche ça fait toujours bien pour un maire.

Tout ça parce qu’un jour, petit, il a juste pleuré pour avoir le même vélo que son copain Didier…

Changer de métier à 50 ans, on s’en fait toute une montagne

A partir de la quarantaine nous commençons à perdre ce qui faisait notre force étant enfant : l’inconscience et le ici et maintenant, nous devenons « adulte »

L’inconscience parce que nous ne faisions pas de grand plan avant de faire quelque chose, c’était simple : “je veux, je me lance” .
On ne se demandait pas si on allait réussir ou pas, on faisait et on voyait le résultat.

Est-ce que ça a été une catastrophe ? non, et d’ailleurs sans ça vous ne seriez pas qui vous êtes aujourd’hui.

Ici et maintenant parce qu’enfant on ne pense pas à quand on sera grand, c’est un truc d’adulte ça. On pense à demain, voir au prochain jour sans école.

Est-ce que nous étions malheureux comme ça étant enfant ?

A 50 ans penser à un changement de métier ou juste un tout petit changement professionnel, fait immédiatement surgir dans votre esprit des “oui, mais…”.

D’ailleurs combien de “oui, mais…” depuis que vous lisez ce texte ?

Aujourd’hui est-ce que vous êtes capable de changer de métier alors que vous avez 50 ans ?

Vous n’en savez rien, moi non plus et personne ne le sait ou ne le saura jamais.

La seule façon pour vous de le savoir c’est d’essayer.

D’essayer petit et d’avancer pas à pas.

Retrouvez votre âme d’enfant et posez-vous les bonnes questions, vous verrez c’est magique !

Pour changer de métier à 50 ans vous pouvez commencer par explorer, fureté, essayer, rejeter, recommencer, etc…

UN ENFANT DEMANDE DE L’AIDE

Est-ce qu’Antoine a fait cavalier seul ? non…

Il a naturellement demandé à son père de lui apprendre, en plus il savait que ça lui ferait super plaisir.

Il a demandé à ses copains de l’aider à choisir la marque, à lui montrer comment faire une roue arrière.

Et à chaque fois qu’il a eu un soucis, il a demandé un coup de main. Non pas parce qu’il voulait qu’on fasse à sa place, mais parce qu’il avait besoin qu’on lui explique.

Je suis un self made man, je peux changer de métier seul !

Nous nous sentons impuissant et désemparé face à ce qui nous arrive au travail, nous prenons sur nous.

Nous avons peur de l’avenir, nous n’en parlons pas.

Et oui, en vieillissant nous devenons fort et nous n’avons plus besoin de personne ! Dans nos rêves…

En règle générale plus nous avançons en âge moins nous demandons d’aide.

Nous allons la chercher dans les livres, plus discret. Maintenant de plus en plus sur internet, sous un pseudo bien entendu.

Est-ce que nous avons besoin qu’on nous facilite les choses quand nous voulons changer de métier ? A-t-on besoin de soutien ? Oui, et ça s’appelle de l’aide.

Cette aide peut prendre la forme que vous voulez, et comme un enfant qui ne sait ni lire ni écrire, vous devez la demander à une personne.

Pour changer de métier à 50 ans vous avez encore plus besoin d’être soutenu et aidé, donc si c’est un projet qui vous tient à coeur, mettez de côté votre Ego.

UN ENFANT APPREND ET IL AIME ÇA

Antoine ne sait pas faire du vélo et alors, est-ce que c’est anormal ? non, pourquoi ça le serait ?

Est-ce qu’il trouve ça anormal ou bizarre ? non, il sait juste qu’il a envie d’apprendre.

La honte de ne pas savoir, d’être ignorant

Passé un certain âge nous sommes censés savoir, ne pas savoir quelque chose est vu comme un handicap, voir même une honte.

Vous le voyez tous les jours, combien de personnes lors d’une réunion au bureau vont demander la signification d’un mot qu’ils n’ont pas compris. Souvent 0, alors que nous savons bien qu’il y en a plein que nous serions bien incapable d’expliquer.

Pourtant le métier que vous faites actuellement vous l’avez bien commencé sans avoir aucune expérience, sans savoir tout ce que vous savez maintenant.

Pourquoi ne pouvez-vous pas apprendre de nouvelles choses aujourd’hui ?

Oui vous serez moins bon au début dans un nouveau métier, exactement comme vous l’avez été dans celui que vous faites aujourd’hui.

Et ce métier vous le faites depuis quoi, 15 ans, 20 ans ? Ca tombe bien, c’est le même nombre d’années qu’il vous reste avant la retraite.

Un enfant qui a une envie n’a pas honte de ne pas savoir et de devoir apprendre, ça tombe sous le sens.

Changer de métier à 50 ans demande d’apprendre, et des fois de désapprendre. C’est être novice, on pourrait même dire humble.

LA BALLE EST DANS VOTRE CAMP

Oui changer de métier à 50 ans c’est difficile, mais pas pour les raisons que l’on croit.

C’est difficile à cause de NOUS, parce que nous avons perdu peu à peu la force d’adaptabilité que nous avions étant enfant.

Si vous voulez vraiment ce changement, si vous voulez vraiment faire cette reconversion à 50 ans, si vous voulez que votre seconde partie de carrière évolue, vous savez ce qu’il vous reste à faire :

  • lancez-vous et avancez petit pas par petit pas
  • cherchez du soutien
  • apprenez, apprenez encore et toujours

Et je rajouterais une chose primordiale, car sans ça ne marchera pas :

prenez du plaisir et amusez-vous !

vous savez, comme quand vous étiez enfant…

A bientôt,

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