Ce qu’un Président de la République m’a appris sur le monde du travail

Des fois il y a des choses qui me font sauter au plafond et qui en même temps me font ouvrir les yeux.

Aujourd’hui je suis tombé sur une intervention du président Macron lors des journées du patrimoine qui a eu lieu le 15 septembre 2018.

En entendant ça, j’ai réalisé concrètement qu’il y avait deux visions du monde du travail :

  • L’humain est au service de l’économie (la prédominante)
  • L’économie est au service de l’humain

Commençons par le commencement :

QUAND LE PRÉSIDENT MACRON DONNE SA VISION DU MONDE DU TRAVAIL

Suite à ça il y a eu pas mal de réactions, et je dois avouer que je ne les ai pas lues, la “polémique” n’étant pas ici le sujet.

Ce que cela me dit de sa vision du monde

Ce que j’entends quand le président parle c’est :

Vous êtes une ressource, et en tant que tel vous pouvez, pardon, vous devez, aller là où on a besoin de vous, quelque soit vos envies, formations, aspirations ou que sais-je encore…

Je passe sous silence un point qui ne concerne pas totalement le monde du travail et qui est sous-entendu dans l’intervention du Président Macron : si vous êtes chômeur c’est que vous le voulez bien.

Plus de 6 millions de glandeurs qui se complaisent dans l’inactivité, un joli score…

Ce que cette vision implique pour ma (notre ?) vie professionnelle

Ce que j’en conclu, c’est que l’état, qui a une part de responsabilité sur le monde du travail est orienté Humain comme ressource.

En partant de là tout ce qui est mis en place est complètement logique, et en regardant les choses sous cet angle on comprend parfaitement que les quadras et quinquas ne soient jamais à l’honneur dans les priorités gouvernementales.

En fait nous sommes une ressource parfaite pour n’importe quelle économie, car nous :

  • ne disons (plus) rien car nous pensons avoir trop à perdre
  • travaillons parce “qu’il faut” le faire et parce que nous sommes “intégrés”
  • consommons, c’est à dire que nous faisons tourner la machine

Conclusion : les plus de 45 ans sont une ressource idéale, pas la peine de s’en occuper, ça tourne tout seul.

QUI DOIT TRAVAILLER POUR QUI ?

Tout ceci me fait me poser une question toute simple :

Est-ce que l’économie doit être au service de l’Humain ou le contraire ?

En plus imagé : le système tel qu’il est aujourd’hui tourne-t-il pour satisfaire les besoins et les désirs de l’Humain ou l’Humain n’est-il que le charbon qui fait tourner la machine ?

Je vous laisse répondre à cette question.

(moi ma réponse c’est que l’économie doit être au service de l’Humain)

PEUT-ON FAIRE LE CHOIX DE SA CARRIÈRE DANS CES CONDITIONS ?

Donc oui le contexte n’est pas trop en faveur du “libre choix”, est-ce pour autant que nous devons baisser la tête et continuer sans rien changer ?

Est-ce pour autant que nous devons baisser les bras devant un travail qui ne nous plaît plus ou pire qui nous fait du mal ?

Je ne crois pas.

Je crois que nous avons toujours le choix et que nous avons passé l’âge de suivre la vie que d’autre ont imaginés pour nous.

Et oui, nous pouvons tout à fait accepter ou refuser notre situation professionnelle. Nous pouvons effectuer des changements professionnels, même petits, pour nous approcher de notre bien-être.

Voilà, je voulais partager avec vous mon ressenti et mes réflexions, j’espère que cela vous aura pu vous apporter quelque chose. Ah, j’oubliais, n’hésitez pas à réagir !

A bientôt,